Carte postale des Aciéries de Grand-Couronne. Cette usine construite en 1917 fut transformée une dizaine d’années plus tard en papeterie.
La première guerre mondiale allait marquer les prémices de l’essor économique de Grand-Couronne. Alors que des régions industrielles telles que le Nord et l’Est étaient occupées par les Allemands, la nécessité de produire certaines matières dans d’autres secteurs fut une nécessité. Ainsi, en 1917, fut installée une fonderie à la sortie Nord de Grand-Couronne. Cette première installation marque le début de l’industrialisation de cette partie de l’agglomération rouennaise. Mais cette première grosse installation industrielle ne dura pas longtemps puisqu’en 1925, cette usine tournait déjà au ralenti avec la reprise de la production métallurgique dans les bassins d’emplois du nord et de l’Est de la France. Mais cet essor économique ne s’arrêta pas avec cet échec, au contraire, l’industrialisation s’intensifia entre les deux conflits mondiaux avec plusieurs implantations tels que les Pétroles Jupiter (entre Grand-Couronne et Petit-Couronne) en 1927, la papeterie SONOPA, la même année, et la P.E.C (engrais chimique), en 1931. La seconde guerre mondiale, qui frappa durement Grand-Couronne, notamment lors de bombardements en juin 1944, ne stoppa pas l’essor économique de Grand-Couronne. Et au lendemain de ce conflit, d’autres implantations industrielles eurent lieu notamment avec les transports Lohéac et plus tard, Renault CKD et l’extension du port en aval de Rouen. Cet essor économique eut des répercussions notables sur la population de Grand-Couronne qui, en moins d’un siècle, fut multipliée par cinq. Ainsi, il y avait moins de 2 000 habitants au début du XXe siècle, un peu plus de 3 000 avant le seconde guerre mondiale, plus de 6 000 en 1965 et près de 9 600 lors du dernier recensement de 1999. Par cette augmentation de population importante, cette commune connut ainsi un bouleversement urbain important avec la construction de nouveaux logements et d’équipements. C’est ainsi que le « Frais et charmant village de Grand-Couronne » fut transformé en ville industrielle et portuaire.
Agenda
Une enfant à Ghazipur
Spectacle Jeune public - À l’Avant-Scène
Tous les enfants de la planète ne vont malheureusement pas à l’école. C’est le cas de Kalavati. Elle vit en Inde, Lire la suite
Crawl
Collectif Vecteur -
Spectacle de danse en collaboration avec le Curieux Printemps, saison culturelle organisée par la Ville de Rouen.
Dans une nécessité de souffle, de légèreté, le Collectif Vecteur questionne et s’amuse des lieux et des scènes de vies qui nous entourent. Lire la suite
Actualités
Une enfant à Ghazipur
Spectacle Jeune public - À l’Avant-Scène
Tous les enfants de la planète ne vont malheureusement pas à l’école. C’est le cas de Kalavati. Elle vit en Inde, Lire la suite
Crawl
Collectif Vecteur -
Spectacle de danse en collaboration avec le Curieux Printemps, saison culturelle organisée par la Ville de Rouen.
Dans une nécessité de souffle, de légèreté, le Collectif Vecteur questionne et s’amuse des lieux et des scènes de vies qui nous entourent. Lire la suite
La transformation de Grand-Couronne
mai 28, 2013 by Adrien Demaret • Histoire •
Industrialisation et urbanisation.
La première guerre mondiale allait marquer les prémices de l’essor économique de Grand-Couronne. Alors que des régions industrielles telles que le Nord et l’Est étaient occupées par les Allemands, la nécessité de produire certaines matières dans d’autres secteurs fut une nécessité.
Ainsi, en 1917, fut installée une fonderie à la sortie Nord de Grand-Couronne. Cette première installation marque le début de l’industrialisation de cette partie de l’agglomération rouennaise. Mais cette première grosse installation industrielle ne dura pas longtemps puisqu’en 1925, cette usine tournait déjà au ralenti avec la reprise de la production métallurgique dans les bassins d’emplois du nord et de l’Est de la France. Mais cet essor économique ne s’arrêta pas avec cet échec, au contraire, l’industrialisation s’intensifia entre les deux conflits mondiaux avec plusieurs implantations tels que les Pétroles Jupiter (entre Grand-Couronne et Petit-Couronne) en 1927, la papeterie SONOPA, la même année, et la P.E.C (engrais chimique), en 1931.
La seconde guerre mondiale, qui frappa durement Grand-Couronne, notamment lors de bombardements en juin 1944, ne stoppa pas l’essor économique de Grand-Couronne. Et au lendemain de ce conflit, d’autres implantations industrielles eurent lieu notamment avec les transports Lohéac et plus tard, Renault CKD et l’extension du port en aval de Rouen.
Cet essor économique eut des répercussions notables sur la population de Grand-Couronne qui, en moins d’un siècle, fut multipliée par cinq. Ainsi, il y avait moins de 2 000 habitants au début du XXe siècle, un peu plus de 3 000 avant le seconde guerre mondiale, plus de 6 000 en 1965 et près de 9 600 lors du dernier recensement de 1999.
Par cette augmentation de population importante, cette commune connut ainsi un bouleversement urbain important avec la construction de nouveaux logements et d’équipements. C’est ainsi que le « Frais et charmant village de Grand-Couronne » fut transformé en ville industrielle et portuaire.